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La dermatite atopique canine

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Vous l’avez peut-être lu sur les réseaux : oui, Whixley est atteint de dermatite atopique canine (DAC)

L’identification de la cause se fait par éviction des origines probables l’une après l’autre. L’idée ici est de vous partager notre parcours pour vous aider si vous vous trouvez dans cette situation. Update de l’article le 13 Août 2025

Au départ, comment s’est traduite la dermatite atopique chez Whixley ?

Au tout départ, ça a démarré avec un hot spot (c’était la première fois qu’un de mes chiens faisait ça mais depuis, sa mère en a fait quelques uns aussi !.. Une composante génétique dans l’histoire ? Peut-être ! OUI cela a été confirmé par l’écoute d’un podcast et l’interrogation de la vétérinaire acupunctrice que nous avons rencontrée : c’est polygénique – plusieurs gênes en cause – doublé d’un facteur environnemental et la région ici semble propice++ à l’apparition et au développement des allergies !… Pas de chance)

Et puis assez rapidement, de petits boutons se sont propagés puis des lésions rouges / qui démangent / que Whix gratte… Et donc qui dérivent en inflammation / petites plaies purulentes signes de dermatite qui ne passent hélas qu’avec une prise d’antibiotique.
Atopique pourquoi ? En médecine, le terme « atopique » fait référence à une prédisposition génétique à développer des allergies et des maladies inflammatoires de la peau.

Voilà donc pourquoi assez rapidement, les vétérinaires ont qualifié le cas de Whixley comme « dermatite atopique » même si chez lui le tableau clinique n’est pas typique.

Une bactério a été faire pour vérifier qu’il n’y avait pas de résistance.

Depuis Juillet pourtant, on arrive à faire sans antibiotique et je vous explique plus bas.

Que faire quand vous faites face à un chien atteint de dermatite atopique ?

Le diagnostic des raisons provoquant la dermatite atopique se fait par élimination progressive des causes potentielles. Donc c’est un parcours long. Et pendant laquelle il est important de TOUT noter afin de déterminer s’il y a une localisation précise, une saisonnalité, … Pour Whixley : rien de spécial – ça peut apparaître n’importe où et sans moment particulier de l’année.

Déjà la première étape est de s’assurer qu’il n’y a pas d’affection parasitaire.

Le vétérinaire examine le chien, fait des prélèvements et les examine (microscope). Chez Whixley il a été trouvé des staphylocoques, des malassezias… Et quelques déjections de puces. Le vétérinaire a donc en premier lieu renforcé la protection anti-parasitaire… Sans effet malheureusement.

Pour soulager les démangeaisons, on utilise le shampooing DOUXO PYO : il n’est efficace que

  • S’il est réalisé a minima 2 fois / semaine
  • Si le temps de pause de 10 min avec le produit réellement au contact de la peau (et non pas uniquement en surface du poil) est bien respecté

En parallèle, on a essayé APOQUEL ou CYTOPOINT pour calmer les démangeaisons et outre le fait qu’ils sont chers, ce sont des produits assez controversés avec des effets secondaires qui peuvent être lourds pour l’apoquel et pour lequel l’organisme peut finir par s’habituer et donc l’efficacité diminuer pour le cytopoint.

La seule chose qui a soulagé Whixley, ce sont les enchaînements de traitements antibiotiques : qui ne sont pas une solution non plus. (Nous allons d’ailleurs « refaire les niveaux » avec une cure de probiotiques)

Donc on a poursuivi les investigations : l’étape suivante, c’est investiguer la piste alimentaire.

Pour éliminer cette cause là, il faut passer sur une alimentation spécifique (nous RC Hypoallergenic puis anallergenic) STRICTE (sans RIEN à côté / écart) pour au moins 2 mois… même si notre vétérinaire régulier avait tendance à dire qu’on le voit généralement avant les 2 mois, le service dermato de l’école vétérinaire de Toulouse a tenu à ce que nous respections cette période. Là également pour Whixley – sans effet.

Généralement, s’il y a une amélioration, à la fin des 2 mois on essaye de rechanger d’alimentation et on voit si ça correspond à une nouvelle dégradation.

Actuellement nous nous tournons vers la phytothérapie, qui le soulage un peu (les démangeaisons sont moins importantes que lors des précédentes crises) et nous avons eu rdv avec une vétérinaire nutritionniste* afin de voir si un passage à la ration ménagère (RM) équilibrée peut être un support pour son cas. Des bains tous les 2j semblent également permettre de maîtriser l’inflammation mais l’inconfort des démangeaisons reste malgré tout d’actualité.

* je vous déconseille celle que nous avons consulté. LA référence en France actuellement si vous devez prendre conseil semble être le Dr Vét. Géraldine Blanchard

En parallèle, nous avons donc continué les investigations : la suite passe par les tests cutanés

Et les autres tests pour la dermatite atopique ?

On lit tout et son contraire, c’est assez terrible ! Il est proposé des tests ADN dont la fiabilité n’est absolument pas démontrée voire même totalement décriée et d’ailleurs pour l’instant, ils ne sont plus disponibles.

Il existe également des tests sanguins mais qui ne sont pas adaptés au chien et peuvent donner de faux positifs. Le seul qui semble un tant soit peu fiable est le test PAX… Mais a priori rien ne remplace l’éviction + les tests cutanés.

Qu’est-ce qu’on va faire maintenant pour aider Whix à ne pas trop souffrir de sa dermatite atopique ?

Prochaine étape après la RM et le renforcement de la phyto, ce sera une désensibilisation à démarrer en septembre.

Là il faut compter un peu plus d’un an pour voir les effets.

Entre temps [edit du 13 Août] nous avons rencontré une vétérinaire acupunctrice qui accepte d’essayer même si la prise en charge des pb dermato par l’acupuncture reste très difficile et nous retournerons bientôt adapter sa phyto.

Début août les démangeaisons (et donc les grattages et donc les lésions) ont augmentées. Depuis, on galère. J’ai temporairement suspendu le complément alimentaire Vit’i5 qui peut être parfois source de démangeaisons et on va voir ce qu’il en est. J’essaye de n’introduire toute modification qu’une par une… Ce qui prend du coup du temps !…

Après quelques petits désordres digestifs, Whixley tolère bien sa ration ménagère (RM) porc + courgettes. J’attends encore avant de la diversifier. Je complète en probiotiques et Omega3. La vétérinaire nous a conseillé NUTRIPURE EPAX Omega3 (1000 mg d’huile de poisson par gélule, dont 420 mg d’EPA et 300 mg de DHA – TOTOX maximum à 7*). Pour ma part, mon choix s’était porté sur AAVALABS Omega 3 (1000 mg d’EPA et 500 mg de DHA par dose quotidienne de 2 capsules molles – TOTOX de 3.18) et qui correspond à un ration omega 6 / omega 3 compris entre 2 et 5, ce qui n’est pas le cas du 1er. Mais c’est à recalculer en fonction du reste de la composition de la gamelle bien sûr !

* TOTOX (de l’anglais « TOtal OXidation » mesure de l’oxydation des huiles et des graisses) : Au-delà de 10, l’huile est trop oxydée. Un Totox non mentionné n’est pas bon signe !

La vétérinaire nous a également conseillé le spray ERMIDRA pour reconstituer la barrière cutanée entre 2 shampooings. Elle a confirmé mes observations à savoir que l’humidité aggrave la situation pour Whix et qu’il me faut donc bien le sécher.

Cet article sera édité au fur et à mesure des avancées…

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