Une vidéo intéressante sur la transmission génétique
HUU – Hyperuricosurie
Test ADN
Pourquoi un tests ADN chez le Weimar pour l’hyperuricosurie ? Il s’agit de dépister une prédisposition aux calculs urinaires.
L’hyperuricosurie est un trouble du métabolisme entrainant un excès d’acide urique dans le sang et l’urine et prédisposant à la formation de cristaux d’urate ou calculs urinaires.
Quels sont les symptômes d’un calcul urinaire ? On notera une difficulté à uriner, une présence de sang dans les urines. Une incontinence. Des douleurs abdominales.
La situation peut se compliquer et se transformer en insuffisance rénale aigüe, en infection du tractus urinaire ou mener à une rupture de la vessie…
Le problème apparaît entre 3 et 6 ans, bien souvent les chiens ont déjà reproduit à cet âge.
Alors un test ADN existant, exigez-le !
La fréquence est de l’ordre de 35% : une « chance » sur 3 que votre chien soit atteint par ce problème, ce n’est pas rien.
Seulement 30% des chiens atteints déclareront des symptômes de la maladie et donc ce gène défaillant peut passer complètement inaperçu, quelque soit l’âge des reproducteurs.
La transmission étant autosomique récessive, ça veut dire que la maladie n’apparaîtra que si les 2 parents sont « porteurs sains » (ou qu’on fait reproduire un porteur sain et un chien atteint, ou bien sûr, que les 2 chiens sont atteints).
Ce qui veut dire aussi qu’il est possible de reproduire un porteur sain & un animal sain sans que la maladie n’apparaisse (ce qui évite d’affaiblir le patrimoine génétique).
SD – Dysraphisme Spinal
Test ADN
Il s’agit ici d’un trouble de la motricité des membres postérieurs causé par une malformation de la moelle épinière.
Si le problème touche moins de 10% de la population*, il n’en est pas moins dangereux de faire reproduire des chiens porteurs de ce problème à transmission là aussi autosomale récessive.
*10% sont les statistiques officielles, mais les chiots atteints et « éliminés » ne sont pas comptabilisés… Alors autant éliminer le risque avant de faire une portée !
Une précision qui me semble intéressante/importante d’une éleveuse : ce % est celui de l’étude en France qui a permis d’élaboré le test (l’étude et surtout le gène incriminé était déjà identifié par les études de l’OFA, du Dr Noa Safra aux US Université de Californie et d’UNE SEULE portée en France). Si ce % ne change pas, ce n’est pas parce qu’il n’y a pas plus de cas …. c’est juste parce que c’est une pathologie qui se voit à l’œil nu (contrairement au HUU par exemple) et donc que les éleveur ne font pas le test puisqu’ils savent ce qu’ont leurs chiots (donc ça rentre pas dans les stats) à 95% ils les feront euthanasier. Et même si ils ne connaissent pas cette pathologie, devant le handicap ils les feront euthanasier … voilà pour le % ne bouge pas. Voulez vous vraiment cautionner cela ?…
Ces troubles de la motricité, de l’équilibre et de la coordination motrice sur les membres postérieurs sont uniquement associé à des déficits de la proprioception.
Les symptômes spécifiques sont un « Bunny Hoping » sur les membres postérieurs (démarche en « saut de lapin » symétrique correspondant à l’utilisation simultanée des membres postérieurs). Réflexe de flexion bilatéral (le fait de pincer une patte engendre la flexion des deux membres)
HYM – Hypomyélinisation
Test ADN
Ce sont des tremblements, provoqués par une épaisseur anormale de la gaine de myéline, qui recouvre les neurones présents dans la moelle épinière.
Les symptômes sont des tremblements généralisés qui apparaissent à l’âge d’1 à 2 semaines, une démarche en saut de lapin (mobilisation simultanée des deux membres postérieurs). Les signes cliniques s’estompent à partir de 3-4 mois, bien que de légers tremblements au niveau des postérieurs persistent chez certains chiens.
Cependant, même si là encore ce problème touche un peu moins de 10% de la population, il n’est pas souhaitable de faire reproduire des chiens atteints (transmission là encore autosomale récessive) puisqu’un test ADN existe.
MD – Myélopathie dégénérative
Test ADN
Il s’agit ici d’une dégénérescence progressive de la moëlle épinière.
Elle évolue sournoisement en commençant par des troubles de la démarche sur les pattes arrières, une usure anormale des griffes, … jusqu’à une paralysie des postérieurs, voire plus tardivement, des antérieurs… L’euthanasie est généralement demandée dès lors que la paralysie s’installe, le plus souvent dans les 12 mois qui suivent le diagnostic.
Intéressant donc de tester… Et de ne pas faire reproduire de chiens atteints de cette maladie au mode de transmission autosomal récessif également.
La dysplasie de la hanche
dépistage radiographique & analyse de pedigree
Evidemment comme tout grand chien à croissance rapide, la dysplasie de la hanche est un problème de mauvaise conformation de la tête du fémur dans l’articulation du bassin, causant douleurs et paralysies.
Pas de test ADN pour cette maladie certes à composante héréditaire mais pas que !
Une radiographie des hanches des géniteurs permet au moins de s’assurer que la lignée est saine mais ça ne vous assurera en aucune manière que votre chien sera OK : tout dépendra de l’environnement dans lequel il grandit, des efforts faits pendant la croissance, de son alimentation, des sauts, des escaliers etc etc.